On ne présente plus David Calvo. Auteur phare à la lisière des genres depuis son entrée en scène à la fin des années quatre-vingt-dix, il n’a depuis cessé d’étonner avec des nouvelles, romans, bédés et dessins dans lesquels il a peu à peu façonné un monde si personnel qu’il en devient facilement reconnaissable : la marque des grands. « Pragmata » ressemble à du Calvo pur sucre, mais paraît également ouvrir sur d’autres horizons comme l’auteur l’explique dans son interview. Un potentiel texte charnière à côté duquel Angle Mort ne pouvait pas passer…
Pragmata
de David Calvo
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J’ai décidé d’écrire ce livre il y a trois minutes.
Depuis que j’ai écrit cette dernière ligne, il s’est passé une minute (au moins).
Hier, je me suis levé pour écrire ce livre. Finalement je me suis branlé trois fois. Je bandais à peine. Après m’être bien branlé, j’ai voulu écrire ce livre mais je me suis dit qu’il fallait quand même que je finisse mon pétard. Après, j’ai oublié que je voulais écrire et je me suis couché. Il était vingt et une heures.
Je me suis réveillé en me disant : ça y est, t’en as fini avec tout ça, c’est maintenant que ta vie d’homme commence. Tu vas filer droit, arrêter de fumer, arrêter de flipper ta race sur la fin du monde, et écrire ce livre. Pour fêter ça, je me suis roulé un petit bédo, sympa.
Là j’écris tout ce que j’ai pas écrit hier. C’était pas si difficile. Je me dis que finalement, écrire, c’est cool, on est assis, avec un oinj, on se vide le crâne de tout, on arrête le temps, on refait le monde. Comme je dis toujours : le plus dur c’est de s’y mettre.
Aujourd’hui dans le métro, avec Gino, on a parlé des Grecs, comme quoi ils étaient sales et vraiment barbares et que leurs temples ressemblaient à des discothèques, puis Gino s’est levé pour descendre à sa station. Avant que les portes du wagon ne se referment, un hindou est passé devant moi et sans me regarder dans les yeux m’a dit : « Pourquoi tu dis ‘Je dis toujours ?’ ». J’ai miaulé que je ne savais pas de quoi il parlait, que j’avais jamais dit « je dis toujours ». Une fille sur le siège d’en face m’a regardé comme si j’étais un ornithorynque.
Je dis toujours qu’il faut agir avant de parler. Mais ce que je veux VRAIMENT dire, c’est qu’il faut parler avant d’agir.
Ce livre, ça doit faire dix ans que je veux l’écrire, je ne sais même pas de quoi il parle. C’est une idée de concept, que j’espère aussi commerciale que possible, parce que j’ai déjà deux loyers de retard. Je sais que j’ai ce qu’il faut pour devenir un écrivain à succès, il suffit de rester bien concentré devant l’écran, ne pas le quitter des yeux. C’est un sport dans lequel je suis passé maître. Regardez-moi. Je suis là, devant ma bécane, signe d’un lendemain glorieux, d’une libération de l’écriture, toute crainte, tous les doutes, pouf pouf, plus rien, rien que ce que mes potes codeurs appellent le flow, flux, courant, riptide, me voilà, j’entre en toi pour de bon, pour toujours, c’est tellement bon, c’est tellement pur, j’aimerais que ça dure toujours. C’est bien trop de bonheur. J’ai besoin de me calmer.
Bizarre, mon mail et Twitter marchent. Pas Firefox.
Grml.
Je consulte le net à peu près douze fois par heure – pour une durée allant de seize secondes à une heure. Toujours les mêmes pages, souvent des news, en boucle. Je vois beaucoup ça sur les écrans, au bureau, quand je vais bosser, une fois par semaine. Des gars qui cliquent une page, hop, hop, pour voir si un avion ne se serait pas planté dans une tour. On est tous dans l’attente de ce moment où tout va basculer, le changement brutal de paradigme, quand on pourra prouver à nos parents boomers qu’ils avaient tort. Nous, on sait que ça s’accélère, que le monde va périr, qu’il va tomber, qu’on en sera les victimes et bourreaux, on attend ce truc qui nous branche, l’instantanée fin de tout, et c’est peut-être pour ça qu’on aime bien rien glander devant un mur qui s’écroule.
Procrastiner signifie en langage courant : remettre à demain ce qu’on pourrait faire aujourd’hui. Je voudrais être plus clair mais je peux pas, Firefox marche pas. Je pourrais demander à quelqu’un sur Twitter ce que ça veut dire en grec, mais je crois qu’ils parlent essentiellement anglais.
J’ai établi plusieurs grands principes aggravant la procrastination.
– La branlette
– Le pétard
– Wikipedia / Twitter
– Les jeux vidéos
– La douche
– Dormir
Je me demande ce que je vais sacrifier en premier.
Vous vous demandez sûrement pourquoi je suis là en train d’écrire ce livre alors que si j’étais un vrai procrastinateur, je ne serais pas là à écrire un livre mais je jouerais à Fallout 3. Il se trouve que ce soir, ils sortent une extension pour Fallout 3 et que je dois monter brancher ma Xbox sur le net du voisin parce qu’ici ça marche pas (sauf pour le mail et Twitter) et que ça me saoule de monter jusque là-haut, je suis vraiment claqué, et j’ai fumé un gros buzz que j’ai roulé ce matin au saut du lit. Maintenant je suis tout frileux, j’ai faim et je n’ai rien d’autre à manger que du riz. Le problème, c’est que pour faire le riz, il faut brancher le rice cooker, et quand je le branche, les plombs sautent. C’est normal, je suis en économie d’énergie parce que j’ai pas encore déclaré mon déménagement à EDF, j’ai pas eu le temps depuis six mois que je suis là. Donc la solution c’est : le pain de mie rance dans le placard avec les fausses Vache qui rit de chez Lidl. Je ne vais quand même pas cuire le riz dans une casserole. Ça me tuerait d’ennui.
Une fois par semaine, je ponds des listes de ce que je dois faire impérativement, genre l’EDF. J’ai des post-it de toutes les couleurs sur mon bureau. La semaine suivante, je les détruis en me disant qu’il faut faire table rase du passé et se jeter dans la vie sans regarder en arrière. J’en remplis de nouveaux, de couleurs différentes, avec les mêmes tâches.
Je ne crois pas que la procrastination soit une maladie. Ça ne se soigne pas. Il y a des maladies qui tuent, mais la procrastination culpabilise. Il s’agit d’une Méta-Addiction. On devient accro à un système qui nous affranchit de TOUS les systèmes. Sauf du corps, bien sûr, et comme je dis toujours, c’est le corps du problème.
Quand j’ai rien à manger ou que j’ai pas envie de me faire à manger (98% du temps), il reste la friterie Sensass, juste derrière le bowling (trois minutes de marche dans un froid relatif), ou une commande par téléphone. Mon problème est que je n’ai pas de sonnette. Étant au premier étage, si le livreur à un portable, il peut éventuellement klaxonner et/ou passer un petit coup de fil. Je n’ai plus de batterie de téléphone et je me souviens plus où j’ai mis le chargeur. Donc je dois compter uniquement sur le klaxon, ce qui signifie : fenêtre ouverte, froid et stress de le rater, impossibilité de pratiquer quelque activité que ce soit, sans parler du rhume. D’autant plus que je devrais expliquer tous les détails à l’opératrice qui prend la commande et que j’ai pas de batterie de téléphone donc voilà, je suis épuisé rien que d’y penser, ça clôt le débat. Concernant la friterie Sensass, je crois qu’il s’agit de la seule solution viable dans un délai de temps optimum qui rapprocherait le plus possible la nourriture de mon ventre, donc du pétard d’après kebab.
Non, non non, bouge toi, réfléchis, il y a d’autres solutions. Comme me faire inviter chez le voisin, genre j’amène un film ou je viens payer mes dettes, et, oh, une tarte aux poireaux ! Je l’ai déjà fait plusieurs fois, à des voisins différents qui ont tous très bien marché dans la combine – ils étaient seuls ou désespérés. Mais non, non, il ne faut pas, je dois être autonome.
Une autre solution, c’est de jeûner et de trouver une justification cosmique.
Depuis tout petit, j’ai l’impression qu’en sortant de la douche, je pourrai changer. Comme ça, simplement. Avant d’entrer dans la douche, je mets en place ce qu’elle sera, cette nouvelle vie, sans branlette, sans spliff. Avant, j’avais d’autres préoccupations : au sortir de la douche, je serai grand, j’aurai des muscles, je ferai mes devoirs. Je n’ai jamais vérifié l’efficacité du traitement, mais par l’absence même de résultats, j’en ai déduit qu’il ne marche pas. Mais ce soir, alors que j’entame le énième paragraphe d’un projet perdu dans l’éternité, j’ai très envie de la prendre cette douche et de me baptiser une première fois au règne de la grâce, qu’enfin je puisse accéder à la lumière suprême. Mais j’ai vraiment trop faim, et l’idée de faire une initiation cosmique ce soir me déprime.
Friterie Sensass, me voilà !
Maintenant que ma copine m’a quitté parce que je lui disais tous les soirs : « on baisera demain », j’ai du temps pour faire l’inventaire de ma vie. Étrange comment, quand on est avec quelqu’un, on veut qu’une chose, c’est avoir du temps pour jouer à la console ; et puis quand on est seul, on se retrouve à vouloir une autre console.
Je ne sais pas pourquoi elle m’a quitté. J’ai commencé à me méfier d’elle quand elle s’en est pris à ma couette Snoopy. Je ne l’avais jamais vue dans cet état. On aurait dit qu’elle avait perçu en ce drap la pire expression de ma perversité. C’est peut-être ça, finalement : je suis un pervers qui n’accepte pas sa condition. Je devrais intégrer le bukkake à ma vie, plutôt que de le chasser. Je devrais INTÉGRER la procrastination à ma réflexion. J’essaie d’être un autre, mais ce que je suis est peut-être déjà le futur.
Six mois que je suis là, six mois que je dois refaire le salon. La tapisserie date des années 80, tous les punks qui sont passés par là ont laissé une trace, un dessin, un petit vomi. C’est comme la grotte de Lascaux, il y a un certain respect qui se dégage de tout ça, mais c’est vraiment très crade et je me dis qu’un changement est toujours propice au changement. Ou le contraire.
Un collègue de bureau m’a prêté une machine à détapisser, un carré qui ressemble à un droïde, mais qui fonctionne à l’eau chaude. Il m’a dit : « Fais attention, c’est bouillant. »
C’est une entreprise colossale, plus colossale encore que ce livre que je veux écrire depuis dix ans et qui reste au stade de l’idée, comme si j’étais paralysé par le monde, comme si tout allait trop vite pour moi et que l’actualisation du réel invalidait chaque mot à chaque instant, que dans l’éternité de l’écriture, il m’était désormais impossible de trouver une forme qui ne soit pas instantanément obsolète.
Détapisser, c’est un acte concret, que personne ne peut me prendre. Je suis le seul à pouvoir le faire, en cet instant, sur cette tapisserie. Personne ne me volera l’idée, personne ne le fera mieux que moi. Il n’y a pas de prix, pas de milieu, pas de journalistes. Il n’y a que moi, et l’histoire du quartier, qui me regarde à travers tous ces personnages dessinés. Je ne sais pas s’ils m’en veulent, je sais juste que je suis maître de mes choix, qu’en cet instant, debout, face à eux, face à ce public sans visage, je suis le seul qui compte.
J’ai mis de la bâche partout, mal scotchée, pour les copeaux de papier. Je lève les bras au ciel, tube en main, prêt.
Regardez-moi : je brandis l’instrument de destruction.
Créer ne sert plus.
J’ai détapissé une paroi puis je me suis roulé un buzz, songeur. C’est ennuyeux, il fait chaud, j’ai de la colle liquéfiée partout sur les doigts. Le plus pénible est d’arracher les morceaux qui ne veulent pas se décoller. Je ne pensais pas que ce serait aussi chiant. Debout devant ce mur, comme une feuille où des mots s’accrochent sans vouloir partir, en dictant leur sens, je comprends à quel point tout est vide.
Je veux écrire un post sur mon blog, mais Firefox est toujours en rade. Je tweete depuis mon portable que toute tentative de mot est vaine.
Personne ne répond.
J’ai fait les quatre murs. Je suis tout fier.
Voilà ma destinée : détapisseur de mon cercueil. Je détapisserai le monde de ses pages vides, ou bien gribouillées. Je suis le livre de cette pièce, tout le passé sur moi comme un spectre voulant fuir sa tombe, agrippé au premier vivant qui passe, comme chevauchant le cheval du temps.
Les dessins de mes prédécesseurs jonchent le sol en rouleaux tordus. La bâche est déchirée, là où je l’ai mal accrochée, je patche avec des sacs poubelles déchirés, à l’arrache parce que je n’ai pas la force de me pencher. Des bouts de tapisserie se collent à mes chaussettes.
Il me reste à faire le plafond et je serai complet.
Un toit, couvre-chef.
J’ai sorti l’échelle de la cave. Je n’avais jamais autant fait d’efforts. Quelque chose est en train de changer, je peux le sentir. Pour fêter ça, j’allume un autre pétard.
Comme chaque fois que je fume, un afflux d’excitation me remplit les couilles, j’ai une soif de voir du cul mais Firefox est mort. Je fouille mon disque dur à la recherche d’un .avi que je n’aurais pas effacé, comme je le fais toujours chaque fois que je me branle sur des trucs hardcore, pour me déculpabiliser et me promettre de ne jamais recommencer. Mais ça ne dure pas : très vite, je maudis le ciel d’avoir vidé la corbeille.
Je ne trouve rien.
J’essaie de conjurer des images pour me branler, un souvenir d’action, quelque chose, mais rien ne vient. Je suis tout mou et mes doigts collant laissent une trace blanche sur ma queue.
Je force quand même.
Après vingt minutes, je jute sur les rouleaux de tapisserie. Je m’essuie sur mon T-shirt. Je tire quelques autres taffes. Pas de culpabilité : j’ai changé. Je suis devenu un homme, un vrai.
Je grimpe à l’échelle.
En tendant les bras jusqu’au plafond, une vraie fatigue me prend ; vite, une sieste.
Je dors une heure.
Au réveil, j’ai l’impression d’avoir pris un camion dans la bouche. Je trouve la force d’aller me chercher le pétard dans le salon, quel bordel. J’ai mille ans, je suis un vieillard courbé, tout mouvement m’est difficile, toute volonté, enfuie. Je me recouche, le pétard dans le lit, rien de mieux, mais pour fumer, il faut s’asseoir et mon coussin rachitique ne suffit pas pour que mon dos soit droit. J’ai mal, tout mon dos hurle, mais ce n’est pas grave. Je fume tout le pétard.
On est déjà demain. Je trouve enfin la force de me lever. Il n’y a plus rien à fumer. J’ai envie de tuer quelqu’un. Envie de me tuer moi. Ça voudrait dire que je suis quelqu’un.
Debout dans le salon, au milieu du champ de bataille, je prends conscience de ma vie, de ce surplace magnifique, qui n’existe que pour moi, et qui se termine là, dans mon iris, dans ma cornée, dans la corne de mes pieds, dans mon anus. À quoi bon mourir si c’est pour soi-même ? On devrait tout le temps mourir pour les autres.
Malgré tout, je dégaine le tube.
Debout sur l’échelle, ma dernière mission.
Je tends le tube vers le plafond. Ce que je n’avais pas prévu arrive : en se décollant, la tapisserie jute de la colle sur mes yeux, à la verticale.
J’ai l’impression de mourir.
Il était temps.
alors c’est donc ça, être aveugle. ça ne fait pas si mal. ne plus voir, ne plus agir que par la pensée, bien définir ce que l’on doit faire avant de le faire, des faisceaux qui me lient à chaque objet, des cordons vers le monde, moi, l’alpiniste de l’invisible, voici : tout n’est plus que désir d’agir, comment dans cet espace infini tous les gestes deviennent finis, deviennent complets. tout ici se perpétue, tous les choix se réalisent, ensemble, coordonnés, dans l’espace du moi. comme j’ai pu me tromper : impossible de coller au geste, tout doit avoir un début et s’en tenir à la perspective d’une direction. il n’y a pas de chemin, plus de ténèbres sur la route, qu’un interminable rouleau lumineux vers le ciel, délié en collines, en verdures, en chèvres bêlantes. dans cette neutralité, dans cette toute-puissance anéantie, je m’aménage une place, sans larmes, sans haine, sans amour. un non-lieu, non avenu. ici, dans le silence, je peux faire ce qui me plaît, sans avoir à subir les conséquences d’un échec, d’un renoncement, d’une culpabilité. il n’y a pas de différences. dans l’interdépendance, je prospère. je ne me rendais pas compte, à quel point de ce pouvoir entre mes mains pouvait jaillir une source. j’ai compris, je suis grand, je suis multiple, en moi, l’éternité d’un renoncement, le début d’un début. je suis Homère, je suis une voix, je suis la voie. mon travail sera immense. il n’y a plus de compétition, plus de terreur, plus de blocage. il n’y a que moi, moi, moi.
Quand je me suis réveillé, la colle avait séché sur mes paupières. Il m’a fallu quelques heures pour retrouver la vue, devant le miroir de la salle de bain. Dans la faïence, la glue s’éparpillait en miettes blanches, du sperme séché, du sel, des larmes.
Je me suis remis devant l’ordinateur. Un instant, j’ai voulu ouvrir mon fil RSS, mais je me suis retenu. Je n’avais pas oublié. Apprendre à désapprendre, puis concentrer la lumière sur un point. J’ai ouvert un fichier .txt, car j’ai peur d’ouvrir des .doc, trop de temps, chaque fois j’hésite, puis je change d’avis pendant le chargement. Je ne dois pas prendre le temps de réfléchir. Je dois agir, maintenant.
J’ai commencé ce livre que je n’ai jamais fini, même pas commencé ; j’ai fini cette phrase qui devient ce qui est maintenant. Tout dans ces mots devient contenu. Tout ici est départ. Tout ce qui me reste à faire, dans cette multitude de choix, de phrases non avérées, de mots à peine digérés, c’est de ne pas me perdre, de ne pas penser, de ne pas choisir. Je sais qu’il y a un instant présent qu’il faut contempler dans le silence de son âme, dans cet entre-deux.
Je sais désormais que rien n’est écrit, que tout est contexte. Depuis ce centre qui est mon âme, qui est
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Distribué sous les termes de la licence Creative Commons Paternité – Pas d’Utilisation Commerciale – Pas de Modification 2.0 France
© David Calvo, 2011
par David Calvo
publié dans N° 02
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[…] Ce billet était mentionné sur Twitter par david calvo et Pierre Pradal, Angle Mort. Angle Mort a dit: « Pragmata » de David Calvo (@metagaming), fantaisie procrastinative hilarante, gratuitement en ligne dès à présent ! http://j.mp/idEQqD […]
merci de m’avoir fait découvrir. d’abord MDR pour le txt (couette snoopy comprise), ensuite je me sens mieux d’avoir du pire que moi (je parles du personnage, pas de l’auteur) 🙂
Oh my God oh my God oh my God…
Que c’est BON !
Vite, la suite.